L’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à accélérer la réparation des pannes d’ascenseur, un problème récurrent en France avec 1,7 million d’incidents annuels. Le texte impose aux sociétés de gestion d’intervenir dans les deux jours ouvrés et de maintenir des stocks suffisants de pièces détachées pour limiter les délais de réparation. Il prévoit également que les propriétaires d’immeubles à ascenseur défectueux garantissent l’accompagnement des résidents à mobilité réduite pour l’accès aux soins et au ravitaillement.
Des pénalités sont instaurées en fonction du retard de réparation : 100 € par jour après 48 heures, 300 € après une semaine, et 700 € après deux semaines. La loi met aussi en lumière la problématique des ascenseurs vieillissants, avec plus de 25% des équipements datant de plus de 40 ans. Un amendement alerte sur la fin prochaine de la 2G et de la 3G, affectant certains ascenseurs équipés de télé-alarmes.
Si la ministre du Logement a salué l’initiative, des voix de l’opposition pointent le risque d’une surcharge normative sans solution concrète.